Après le confinement, l’appel de la forêt est fort, mais
gare aux tiques. Les beaux jours arrivent, le soleil bat
son plein, c’est le moment pour profiter de la forêt.
Lors de vos sorties prenez les précautions pour limiter
les piqûres de tiques. Généralement inoffensives, elles
transmettent parfois la maladie de Lyme. L’ONF informe
sur les gestes préventifs à connaître.

De mai à octobre, forêts, prairies, pelouses et jardins constituent le terrain de jeu favori pour les
tiques. Visible à l’oeil nu, ce parasite de petite taille vit au ras du sol, sur les herbes hautes
et les fougères dans l’attente d’un hôte de passage : hommes ou animaux (chevreuils, daims,
écureuils, oiseaux, chiens, chevaux, etc.).
Cou, aisselles, plis des genoux, cuir chevelu… sont autant de zones du corps où les
tiques aiment s’accrocher. Leur piqûre peut donner des maladies dont la plus connue est
la borréliose de Lyme. Une maladie qui, si elle n’est pas détectée et soignée à temps, peut
se révéler grave. Même si toutes les tiques ne sont pas porteuses, il convient d’être très
prudent en forêt.
Aujourd’hui, la prévention reste le remède le plus efficace c’est pourquoi l’ONF sensibilise les
usagers contre les risques de morsure.

Inspection attentive après une balade en forêt

  • Portez des vêtements couvrants clairs, des chaussures fermées et, pour les balades
    en forêt, un chapeau. L’astuce consiste aussi à enfiler le bas du pantalon dans les chaussettes
    évitant de laisser la peau à découvert. En forêt, mieux vaut rester sur les chemins et éviter les
    espaces broussailleux des sous-bois.
  • À la maison, un examen minutieux du corps s’impose pour repérer et retirer le plus
    tôt possible la tique.
    Les risques d’infection sont réduits si elle se trouve retirée rapidement.
  • En cas de présence d’une tique accrochée à la peau. L’extraire au plus vite à l’aide d’un
    tire-tique, vendu en pharmacie ou, à défaut, d’une pince à épiler, puis désinfecter la zone avec
    un antiseptique. Ne la retirez à la main, n’appliquez par d’alcool ni d’éther dessus.
  • Surveillez plusieurs jours après la morsure. Une petite zone rouge est immédiatement
    visible comme pour toute morsure ou piqûre d’insecte. Ce qui doit attirer l’attention, c’est si la
    rougeur s’élargit et s’entoure d’une auréole foncée sur le corps et/ou des symptômes grippaux
    se manifestent (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, courbatures). Il faut alors consulter
    un médecin.